Miss Sara Jenkins [Terminé]

feat Kristen Stewart

Sara Jenkins Chômeuse 23 ans Emeraud Battle A une maladie du cœur Joue du piano merveilleusement bien Adore danser sous la pluie Ne supporte pas l'injustice Danse très mal Persuadée que les anges existent Écrit des histoires

Citation :

Je suis née il y a maintenant 23 ans à Stonefield, lors d'une nuit particulièrement orageuse. Née d'un père patron de société et d'une mère avocate, je n'ai jamais manqué de rien dans le domaine matériel, surtout que j'étais et que je suis restée l'unique enfant du couple. Mais j'avoue que j'aurais largement préféré être pauvre dans le domaine matériel et riche dans le domaine affectif. Pourquoi je pense cela? Parce que mes parents ne m'aimaient pas. Je m'en suis rendue compte dès que j'ai eu l'âge de penser par moi-même. Je ne me souviens pas de ma mère me prenant tendrement dans ses bras en me couvrant de baisers, je ne me souviens pas de mon père mon caressant affectueusement les cheveux en me murmurant des mots d'amour. Je ne me rappelle avoir été consolée lorsque je me faisais mal, ni félicitée lorsque j'accomplissais quelque chose de bien comme avoir de bonnes notes à l'école. Ma mère et mon père ne m'aimaient pas, et ils ne faisaient rien pour le cacher: ils usaient sans cesse de regards méprisants et me parlaient toujours sur un ton sec et agacé, comme si je les dérangeais constamment. J'en venais alors à me demander pourquoi j'étais née.

Les neuf premières années de ma vie n'ont pas été des plus joyeuses. Petite, j'avais souvent mal au cœur et je vomissais souvent. Aujourd'hui, je sais que c'était à cause du manque d'amour que je me sentais si mal: mes peines de cœur fragilisaient énormément ma santé. A la maison, lorsque j'étais malade, je me faisais gronder, jamais consoler. Lorsque j'étais avec mon père ou ma mère, aucun d'entre eux ne m'adressaient la parole. Le pire, c'était le dimanche après-midi, lorsqu'ils ne travaillaient pas: l'atmosphère était pesante et ils se disputaient beaucoup soit à cause de moi, soit à cause de quelque chose de futile. Et lorsqu'ils ne se disputaient pas, chacun vaquait à une occupation silencieuse tandis que moi, tapis dans un coin de la maison, je luttais contre mes nausées. Pourtant, en dehors de chez moi, je menais une vie plutôt agréable: j'aimais beaucoup l'école, j'étais une bonne élève aimée des professeurs et j'avais un meilleur ami fantastique: Will. Il connaissait ma situation familiale et faisait toujours tout pour me distraire et me consoler lorsque j'étais avec lui. Mais j'aurais sans hésiter renoncé à tout cela en échange d'un peu d'amour de la part de mes parents... J'étais malheureuse, si malheureuse...

Finalement, l'année de mes neuf ans, juste avant que je rentre au collège, mes parents divorcèrent. C'était inévitable. J'étais encore plus malheureuse qu'avant car je me disais que c'était ma faute s'ils se séparaient et cette simple idée me rongeait le cœur. Le plus dur, ce fut de savoir avec qui j'allais habiter. Mon père et ma mère se disputèrent énormément à cause de cela. Aucun d'eux ne voulait tirer le mauvais numéro, d'autant plus qu'ils avaient tout deux un nouveau compagnon. Tout deux usaient d'arguments pour convaincre l'autre: "Je n'aurais pas une situation aussi facile que maintenant", "Ma copine refuse de vivre avec noter enfant", "C'est ta fille, il est normal qu'elle vive avec toi", etc. Finalement, il fut décidé que je vivrais avec mon père. L'année suivante, ma mère quitta définitivement la maison avec très peu d'affaires: peut-être voulait-elle emporter le moins de choses possibles qui lui rappelait sa vie avec mon père et moi? Les adieux furent très brefs, sans douleur... sauf pour moi. Ma mère ne me prit pas dans ses bras, ne m'embrassa pas sur le front, ne me regarda presque pas. C'est avec l'ultime souvenir de son visage plein de mépris à mon égard, que je vis ma mère partir... Lorsque mon père me présenta à sa nouvelle compagne, une femme plus jeune que lui, portant des mini-jupes et un vernis criard sur les ongles, cette dernière déclara sur le champ qu'elle n'avait aucune intention de remplacer ma mère: elle ne m'aimait pas non plus et ne supportait pas l'idée de vivre avec la fille d'une autre femme.

Les deux années qui suivirent furent difficiles pour moi et pour mon cœur déjà bien meurtri. Ma belle-mère me méprisait ouvertement: elle ne m'adressait pas la parole ou, lorsqu'elle était obligée, c'était juste pour me faire une critique, elle faisait tout pour ne jamais rester seule avec moi et demandait souvent à mon père de m'envoyer vivre chez ma mère. De mon côté, j'essayais de ne pas refaire les mêmes erreurs qu'avec ma mère. Je fis tout pour me rendre utile: je faisais le ménage, la cuisine, j'étais polie et obéissante... Une enfant modèle! Mais cela n'eut aucun effet sur ma belle-mère. Durant ces deux années, il n'y eu aucune amélioration et je me souviens que Will me suppliais de demander de l'aide mais je refusais. Je ne cessai de me répéter qu'il finirait pas y avoir une amélioration, même infime. J'étais persuadée qu'un jour, je rentrerai à la main et ma belle-mère m'accueillerait avec un grand sourire en me demandant d'une voix maternelle : "Tu as passée une bonne journée?". Balivernes. Je me rendis compte que mes efforts avaient été vains un soir où nous étions seule à la maison. Ma belle-mère vint me dire qu'elle me détestait et elle ajouta, avec un air méprisant: "Pourquoi t'es là?" ce qui signifiait en d'autres termes "Pourquoi tu existes?" C'était de la méchanceté gratuite. J'eus l'impression que mon cœur déjà fissuré venait de se briser avec une douleur indescriptible. Lorsqu'il rentra à la maison, mon père vit ma belle-mère très énervée et il m'accusa de ne pas être gentille, de ne faire aucun effort pour améliorer la situation...Le monde s'écroula, je tombais alors dans une sorte de dépression...

Les années qui suivirent furent abominables: je donnais l'impression d'être un fantôme. Je continuai à agir comme avant en petite fille modèle mais je savais désormais que je n'aurais rien en récompense. Je ne tentais plus de parler à ma belle-mère, je coupais les ponts avec mon père. Je me contentais de vivre de manière monotone en attendant avec impatience le jour où je pourrais définitivement quitter la maison sans un regard en arrière: j'étais une coquille vide.
Finalement, l'année des mes seize ans, un changement se produit. Un jour sans que je m'y attende, mon cousin Kyle, alors âgé de dix-huit ans, vint me proposer d'habiter avec lui. Voyant mon cousin comme un ange venu me sortir de ma prison pour me conduire au paradis, j'acceptai sans hésiter, comme une désespérée s'accrochant à son dernier espoir. Trop contents de se débarrasser de moi, ma belle-mère et mon père ne firent aucun objection. Je ne sus jamais comment il avait apprit que j'étais malheureuse avec mon père, d'autant plus que je ne l'avais vu qu'une seule fois. Néanmoins, ce jour-là, il m'a sauvé.Me sentant comme libérée, sentant qu'une nouvelle vie s'offrait à moi, je vins emménager chez mon cousin dans un appartement au milieu de Stonefield. Ce n'est que quelques mois après mon emménagement que je découvris que c'était Will qui avait contacté mon cousin pour le supplier de m'accueillir chez lui. Je ne pourrais jamais assez remercier Will pour ce qu'il a fait pour moi. Kyle m'aida à aller mieux, me prodiguant toute l'affection et l'attention dont j'avais besoin pour remonter la pente. Très vite, grâce à lui, je retrouvai le sourire que j'avais perdu depuis plusieurs années.

Sortant rapidement de mon état fantomatique, je goûtais aux joies de la vie. Étant au lycée, je fis tout pour rendre ces années scolaires inoubliables. Je fis de gros efforts pour approcher les gens, tisser des liens et créer des amitiés. J'étais beaucoup plus sociable, ouverte et toujours souriante. Je découvris de nouveaux plaisirs comme faire la fête entre amis, faire des sorties... Au départ j'eus du mal à me rapprocher des autres, j'étais toujours aussi craintive mais, grâce au soutien de mes proches, j'ai tout de même réussis à franchir le cap. Cependant, malgré tout mes nouveaux amis que je me faisais facilement, je restais très proche de Will qui était mon meilleur et plus cher ami. Grâce à ma nouvelle bonne humeur, mes notes déjà très bonnes, montèrent en flèche et j'arrivai rapidement en tête de classe. Étudier était facile pour moi et je me plongeai sans relâche dans mon travail scolaire afin de m'assurer un bon avenir. Je constatai également que mes nausées, très fréquentes dans ma période dépressive, s'estompèrent peu à peu pour finalement disparaître complètement. Mon cœur était guéri.
Je me découvris également une passion par grâce à Kyle. Lui ayant dit que je n'avais jamais vu un concert de piano, il m'emmena au théâtre. Ce fut une sorte de révélation. Ce pianiste qui jouait laissait courir ses doigts sur les touches noires et blanches avec aisance et agilité. Il semblait possédé par sa musique, montrant combien il aimait ce qu'il faisait. Je me dis alors: "Est-ce que je serais capable d'en faire autant?" A ma demande, Kyle m'inscrit à des cours de piano. Rapidement, je devins très douée. Mon amour pour cet instrument me fit progresser rapidement malgré le fait que j'ai démarré bien tard. Avec le piano, ma semblait comblée.

Mais tout ce bonheur ne pouvait durer. Le sort avait décidé de s'acharner contre moi. Il avait choisi de ne pas me laisser vivre en paix! L'année de mes vingt ans, on me découvrit une grave maladie du cœur. D'après les médecins, sans greffe, j'avais 10 ans pour vivre au grand maximum. Lorsque la nouvelle tomba, je réagis à peine: j'étais trop triste, trop accablée par la peine pour pouvoir dire ou faire quoique ce soit. Cependant, une note d'espoir traversa le ciel de ma tristesse. L'un des médecins me rappela que l'émeraude, une de ses fameuses pierres dont tout le monde parlait, aurait le pouvoir de me guérir. Cette pierre pouvait guérir toute maladie. Si je la trouvais, je pourrais dire adieu à ma maladie et prolonger ma vie de plusieurs dizaines d'années. Je me mis aussitôt en quête de cette pierre avec l'aide de Kyle et Will. Mais il y avait bien une raison pour que l'on parle autant de ces pierres: elles étaient presque introuvables! Le temps passa et je ne trouvais toujours rien tandis que mon état de santé se dégradait: j'avais du mal à faire des choses simples avec mes mains. C'est d'ailleurs à cause de cela que je perdis mon travail de bibliothécaire et que je fus condamnée au chômage. Par chance, je réussissais encore à faire du piano mais cela me demandait plus d'effort. Le temps presse, il faut à tout prix que je trouve cette émeraude: je refuse de vivre une demie-vie! Je veux pouvoir mieux vivre sans le poids de ma maladie et de ma mort qui approche à grands pas!



> Jeremy Laswell (Gaspard Ulliel) : Sara est la seule personne que Jeremy pardonnerait. Elle cherche une pierre précieuse, mais elle, c'est pour la bonne cause. Pas comme tous les autres. Elle est différente, et il faut admettre qu'elle est merveilleuse. Un sentiment amoureux nait de jour en jour entre les deux jeunes, mais Sara craint néanmoins un peu Jeremy. Elle pressent une zone d'ombre autour de sa vie...

> Sixtee Flowe (Hayley Williams) :N'avez-vous jamais eu une relation si complice avec un ami, que les mots étaient inutiles ? Au moindre regard, au moindre geste, vous lisez en la personne comme dans un livre ouvert ? C'est le cas pour Sixtee et Sara.

> Naomi Wanfish (Rachel Bilson) : Sara est en quelque sorte la première raison pour laquelle Naomi s'est lancée dans le bénévolat. Elles sont meilleures amies depuis plusieurs années, et le rêve de Naomi a toujours été de guérir Sara. Celle ci lui est reconnaissante mais lui reproche parfois d'être trop bonne poire avec les gens. Elle peut paraître dure avec elle, aussi parce qu'elle n'aime pas qu'on ai pitié de sa personne, mais dans le fond Sara aime Naomi comme une soeur.

> Damon Costello (Taylor Lautner) : Son médecin personnel. Il suit sa maladie avec beaucoup d'intérêt et de compassion, et est empli de sollicitude à son égard. Une angoisse permanente est de la perdre. Au fil des rendez vous médicaux, les deux jeunes gens sont devenus très proches, et se confient mutuellement leurs angoisses, leurs désirs et leurs peines.

Caractère du personnage

Le principal trait de la personnalité de la jeune femme est sans aucun doute sa générosité. Sara est plutôt calme de nature. Elle ne dit jamais une parole plus forte que l'autre et ne s'impose pas aux autres. Toujours très sereine, elle ne s'énerve pas facilement. Elle prend toujours la vie du bon côté et ne se prend pas la tête pour peu de choses. Très souriante, Sara a le rire facile. Elle est toujours de bonne humeur et n'affiche pratiquement jamais une mine triste ou contrariée. Elle aime profiter de la vie, souhaite que chaque moment soit inoubliable. Autre qualité qui est très utile est l'intelligence. Sara est très intelligente et ce, depuis son plus jeune âge. Bien qu'elle soit calme, la jeune femme est tout de même relativement sociale. C'est une personne très vivante qui n'a aucune difficulté a s'intégrer au sein d'un groupe. Sara est un peu considérée comme une jeune femme douce et un peu fleur bleue ce qui est exact: elle est toujours très douce avec les autres et c'est une sentimentale. C'est également une jeune femme mature: elle se conduit comme un adulte, préférant réfléchir avant de foncer tête baissé. Elle est très coquette: elle aime plaire aux autres et met en général les atouts de son côté. Elle prend toujours le temps de choisir ses vêtements et de bien se coiffer.

Bien entendue Sara, comme toutes les autres personnes, est loin d'être parfaite et a des défauts. Le principal défaut de cette jeune femme est la naïveté. Si on lui ment, elle ne le verra pas forcément du premier coup. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle se rendra compte de la supercherie. Bien que peu marqué, c'est un défaut plutôt contraignant qu'elle essaye de corriger. Ensuite, il y a la maladresse. Sara n'est pas de nature maladroite mais lorsqu'elle est mal à l'aise alors elle ressemble à un éléphant dans un magasin de porcelaine! Elle est incapable de tenir quelque chose sans le faire tomber par terre. Cela devient un réel handicap mais, heureusement, elle n'est pas souvent dans une situation qui la rend nerveuse (elle est gênée seulement lorsqu'on lui fait des compliments). Sara est assez maniaque. Ce ne ne sont pas forcément des défauts mais dans le cas de la jeune femme, cela peut en devenir un. Elle n'aime pas le désordre et est toujours en train de mettre de l'ordre dans les pièces qu'on le veuille ou non. Il arrive à Sara d'être craintive. Il lui arrive de croiser des personnes qui lui rappellent ses parents et là, elle se ferme un peu comme une huître et elle a du mal à faire la conversation. De plus, lorsqu'on lui adresse des paroles négatives, elle ne sait pas comment réagir et est très déstabilisée.

Bienvenue, Ô premier membre !
Bon courage pour ta fiche, et s'il y a un problème, n'hésite pas à nous contacter ;D
(et merci pour les compliments, c'est toujours encourageant pour les débuts d'un forum <3)

Merci beaucoup!
De rien pour les compliments! =)
Je sais que c'est toujours difficile pour un forum de démarrer mais j'espère sincèrement que celui-ci va décoller!

Bienvenue Miss ! Tu as l'honneur d'être notre premier membre :')
Merci pour les compliments ça fait vraiment plaisir =)

Bonne continuation pour la fiche !

Merci pour l'accueil et avec plaisir! =)

Ta fiche est superbe, juste un petit détail qui me chiffonne (mais je suis une chieuse née, alors... xD). Sarah a une enfance très difficile et a été rejetée, mais malgré cela tu dis qu'elle s'intègre très bien, j'avoue que pour moi c'est un peu contradictoire, mais ce n'est qu'un petit détail, alors... (de la même manière, elle a été une enfant qui avait l'impression de gêner constamment mais à présent elle n'est gênée que lorsqu'on la complimente ? Bon j'arrête, promis >.<)

Si tu veux garder ton perso comme ça, alors je te valide =)

J'ai un peu modifier ma fiche en mentionnant que Sara était parfois craintive et qu'elle avait réussis à s'intégrer petit à petit.

J'espère que cela ira comme cela! =)

ça me va =)

Validée